Rénover ses joints de carrelage sans enlever l’ancien

Comment rénover ses joints de carrelage sans enlever l’ancien ?

Les joints tout comme le carrelage qu’ils relient sont exposés à l’humidité et à la salissure. Lorsqu’ils sont en mauvais état, ces reliures nuisent au confort et à l’hygiène de la pièce. Il devient donc utile de les refaire pour assurer l’étanchéité de l’installation et éviter les cas d’infiltration d’eau.

Il existe une technique de rénovation simple et facile à réaliser. Elle consiste à refaire les joints de carrelage sans enlever l’ancien. Voici comment cette opération se déroule.

Nettoyer le carrelage avant l’application des joints

Désormais, il est possible de refaire un joint de carrelage sans enlever l’ancien. Cependant, un petit nettoyage s’impose au préalable vu que ce dernier contient de la moisissure. Il est inutile d’appliquer de nouveaux joints de carrelage sur des anciens si ceux-ci sont sales. Cela sera une perte de temps puisqu’ils ne tiendront pas longtemps. Il existe deux différentes manières d’effectuer la mise au propre des anciens joints.

La première solution consiste à dégraisser et à enlever les moisissures avec un produit disponible dans le commerce. La seconde option quant à elle nécessite l’utilisation d’un objet pointu pour éliminer les saletés manuellement. À la suite de cette opération, il faut utiliser une éponge abrasive ou un chiffon humide pour nettoyer. L’utilisation d’une meuleuse d’angle est à proscrire puisqu’elle endommage le carrelage.

Effectuer le choix du nouveau joint

Maintenant que les anciens joints sont propres, il faut à présent passer au choix du mortier. Il est accessible à petits prix auprès des enseignes spécialisées. Il se retrouve sous forme de poudre délayable dans une certaine quantité d’eau. Il est aussi disponible en mode pâte, prêt à l’utilisation et en seau tout comme la peinture.

Il faut noter que tous les mortiers ne conviennent pas à tous les types de carrelage. Certains sont spécifiques à une typologie donnée. Ainsi, il existe des mortiers pour joints fins, larges ou décoratifs. Si les anciens joints sont soumis à des déformations ou nécessitent une haute résistance, l’idéal serait d’opter pour un mortier spécifique. Il est compatible avec le support vertical ou horizontal puis intérieur comme extérieur.

Préparer et appliquer le nouveau joint

Pour bien préparer le mortier de jointement, il faut se référer aux indications du mode d’emploi. Les joints en pâte se mélangent manuellement pour homogénéiser le produit et faciliter son application. Dès que le mortier est prêt, il faut l’étaler en diagonale à l’aide d’une taloche à joint.

Il faut bien remplir les interstices et ne pas hésiter à utiliser les doigts si cela s’avère nécessaire. Ensuite, il faut niveler le tout, en prenant le soin de racler le plus de mortier possible en surface. Il est également important de protéger les mains avec des gants ménagers avant le début des travaux.

Pour ceux qui choisissent la pâte colorée, ils doivent penser à mettre sur le carrelage du liquide incolore en plastique. Cela permet de protéger les carreaux des éventuelles traces de colorants, difficiles à enlever. Toutefois, cette opération s’effectue avant la pose des joints.

Pour le faire, il faut appliquer une première couche de liquide plastique à l’aide d’une éponge. Après une dizaine de minutes, il faut la nettoyer avant de poser la seconde couche. À présent, il faut laisser le produit reposé selon le temps indiqué sur la notice. Lorsqu’il devient entièrement sec, il faut procéder à l’application du mortier.

Nettoyer le carrelage après l’application des joints

Après la pose du mortier, il faut patienter pendant 15 minutes environ pour passer au nettoyage des carreaux. L’opération s’effectue beaucoup plus aisément ainsi. Une fois le temps écoulé, il faut nettoyer le carrelage à l’aide d’une éponge humide sans appuyer fort.

Ensuite, il faut le rincer abondamment jusqu’à ce qu’il soit débarrassé de toute trace du produit. Cependant, il restera quand même de la laitance. Dans ce cas, il faut se servir d’une éponge entourée d’un chiffon sec pour éliminer les résidus. Il faut faire attention à ne pas appuyer sur les joints pour ne pas les abîmer et les fendiller.

Il faut à chaque fois prendre le soin de rincer et essorer l’éponge après un nettoyage. Il est aussi possible d’attendre que le mortier devienne sec au toucher avant de procéder au nettoyage.

Pour relooker et peindre le carrelage de la salle de bain de manière créative, vous pouvez ajouter des motifs décoratifs ou jouer avec des couleurs contrastées pour donner une nouvelle vie à votre espace. Dans ce cas, il existe plusieurs astuces pour mettre le carrelage au propre.

Utiliser de l’alcool ménager pour nettoyer les joints

Il est possible d’utiliser de l’alcool ménager pour se débarrasser des salissures inévitables qui tachent après la pose de joint. C’est une astuce simple et facile à réaliser qui donnera de l’éclat aux carreaux. Pour ce faire, il faut juste veiller à mélanger une bouteille pleine d’alcool avec une même quantité d’eau claire.

Ensuite, il faut imprégner une éponge dans la solution puis frotter la surface concernée. À présent, il faut bien rincer le carrelage avec de l’eau claire. Il faut terminer l’opération en séchant la surface nettoyée à l’aide d’un chiffon microfibre.

Utiliser du vinaigre blanc pour nettoyer les joints

Le vinaigre blanc est également efficace pour nettoyer le carrelage après la pose de joint. Il faut diluer le produit de nettoyage avec une petite quantité d’eau. Ensuite, il faut frotter le carrelage à l’aide d’un chiffon imprégné de la solution produite en amont. Après cela, il est utile de rincer immédiatement à l’eau claire et le laisser sécher.

Assurance habitation et travaux : un duo inséparable

En apparence, refaire les joints de carrelage ressemble à une tâche anodine, un bricolage du dimanche qu’on fait sans vraiment y réfléchir. Pourtant, dès qu’on gratte un peu, on réalise que l’humidité silencieuse peut causer bien plus de dommages qu’un simple joint abîmé.

Derrière ce petit travail manuel se cachent souvent des risques insoupçonnés : dégâts des eaux, infiltrations dans les murs, et tout un lot de soucis qui peuvent rapidement échapper au contrôle. C’est là qu’intervient l’assurance habitation, indispensable pour couvrir les imprévus liés aux rénovations.

Imaginez en effet un instant que, dans votre élan de bonne volonté, un tuyau se brise accidentellement lors du retrait d’un carreau. Ce n’est pas qu’une pièce d’eau qui est menacée, mais bel et bien l’ensemble de votre logement, voire celui de votre voisin.

Dans ce contexte, l’assurance habitation est une alliée précieuse. Mieux vaut donc prévenir que payer des réparations colossales pour des infiltrations non détectées à temps. Un contrat bien ajusté présente un double avantage : il couvre les sinistres après travaux et il prend en charge les éventuels accidents survenus pendant la rénovation.

En plus des garanties de base comme les dégâts des eaux, vérifiez si votre assurance inclut la couverture des dommages aux tiers. Cette extension est encore trop souvent négligée alors qu’elle est capitale pour éviter tout litige avec vos voisins en cas d’incident.

Dans tous les cas, ne choisissez jamais votre assurance habitation à la légère ! Les garanties supplémentaires, comme la responsabilité civile pour les dommages causés lors de vos travaux, peuvent véritablement changer la donne.

Vous pouvez par exemple utiliser ce comparatif d’assurances habitation pour trouver un contrat parfaitement adapté à vos besoins et ainsi bénéficier d’une couverture optimale en cas de problème. On peut réparer beaucoup de choses, mais sans une bonne assurance, même les meilleurs travaux restent vulnérables.