L’hibiscus est vraiment la plante idéale pour les jardiniers avertis. Les plus passionnés connaissent parfaitement toute l’importance de l’intégration de cette fleur dans tout espace végétal. Lors de la floraison, l’émerveillement est à un tel point que les entretiens périodiques à faire sur ces petits bijoux naturels deviendront des moments de pur plaisir. Il y a tellement d’espèces, de variétés, de sélections et d’hybridations possibles pour que les fleurs diffèrent les unes des autres. Il existe de tous les volumes et de toutes les couleurs pour un brin d’esthétique considérable aux espaces verts, véritable enchantement pour les jardiniers, surtout en été. Toutefois, compte tenu du climat qui souffle sur la France, les possibilités d’inclure toutes les espèces et variétés d’hibiscus dans nos jardins paysagers restent restreintes. On ne peut même opter que pour le fameux « syriacus ».
Chose facile avec le « syriacus »
Bien que délicate soit la mission lors de l’intégration de l’hibiscus dans nos jardins, vu que la plante est typiquement tropicale, le fameux « syriacus » déjoue tous les pronostics. Sa présence dans notre environnement généralement agressif pour d’autres variétés d’hibiscus lui est totalement indifférente. En effet, il n’est nullement affecté par les longues périodes de gel, puisqu’il résiste à des températures avoisinant les -20°C. Ainsi, cette espèce pourra orner votre jardin en toute saison. L’opportunité d’apporter une touche exotique à votre jardin devient ainsi chose facile avec le « syriacus », plus connu sous le nom de « althéa ».
Il est tout de même conseillé d’effectuer un paillage durant les saisons froides, au risque de tuer la plante en cas de température trop basse. Sinon, une simple mise en terre engendrera une croissance rapide de l’arbuste qui va atteindre 2 à 3 mètres de hauteur. Juste une précision à apporter, l’althéa ne gardera pas ses feuilles dans de telles conditions climatiques. L’entretien nécessaire consistera donc à enlever ces dernières durant l’hiver. Pour ce qui est du reste, attendez l’été venu pour assister à un festival de floraison.
Des exigences supplémentaires avec les autres
Les coups de froid, ce sont les agressions climatiques que les hibiscus craignent le plus, au risque de les voir disparaitre totalement de nos jardins. L’ensoleillement est également un facteur à prendre en compte, en plus de la qualité du sol. Par conséquent, à part le miraculé « syriacus », les autres variétés et espèces incluses dans cette grande famille d’hibiscus doivent être soigneusement suivies de près.
À l’exemple de celle surnommée « Rose de Chine », la température minimum de culture sera de 10°C. En prenant le cas cette espèce, les conseils de culture prescrits doivent être suivis à la lettre. Le mieux sera de disposer cet hibiscus dans un pot ou un bac. Il sera ainsi facile d’adapter le travail du sol en fonction de la croissance observée. En même temps, pendant les rudes hivers, il sera possible de la déplacer vers d’autres lieux avec des conditions plus clémentes. Sinon, dans le souci de ne pas pouvoir réaliser cette tâche, l’on pourra toujours opter pour une voile d’hivernage ou un paillage.
Si vous avez tant de mal à garder l’hibiscus rosa-sinensis dans nos jardins, sachez néanmoins que le résultat obtenu sera loin d’être décevant. De nouvelles fleurs rouge vif apparaitront tous les 2 ou 3 jours, voire chaque jour. De quoi vous motiver pour ce qui est des entretiens quotidiens. Ôtez seulement celles qui tombent, et admirez le spectacle !
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