Les plaisirs de l’été riment dans la majorité des cas avec soleil. Pourtant, certains estivants sont plus sensibles que d’autres, à preuve la peau dorée, le nez rouge et le dos qui pèle indisposent plus d’un vacancier. Pour profiter du soleil au maximum, il vaut mieux mettre tous les atouts de notre côté de sorte que le soleil soit un allié et non un faux ami. Ainsi, il convient de se protéger du soleil pour n’en retirer que les bienfaits et l’accessoire qui nous y aide le plus est le parasol.

Pourquoi un parasol?

Une vérité générale veut que l’exposition au soleil soit évitée – ou alors à réduire fortement – entre 12 h et 16 h car c’est dans cette plage horaire que les rayons UV sont les plus intenses. Ce pic de chaleur peut alors être mis à profit sous l’ombre confortable et bienfaisante d’un parasol. Cet accessoire est indispensable pour les différentes activités qu’on fait sous son ombre. Se prélasser dans la chaleur ambiante en suant mais sans se brûler au soleil ou lever le verre avec les proches à l’abri des rayons ardents, tels sont les plaisirs que le parasol permet de vivre pour goûter pleinement des réjouissances de l’été.

Heureusement, le parasol se décline en une variété de modèles et de dimensions de sorte que nous avons un choix très large. Design, matériaux et coloris sont des paramètres qui nous aident à fixer notre dévolu sur un parasol donné.

Le parasol classique

Le modèle le plus répandu reste le parasol avec un mât disposé au centre que surplombe les baleines qui permettent de fixer la toile couvrant une surface plus ou moins grande suivant la dimension du dispositif. Son mât peut être en bois, en aluminium ou en tout autre matériau robuste et ce parasol peut être installé au balcon, à la terrasse ou au jardin. Différents procédés existent dans la confection des mâts. Certains sont livrés en deux parties, la partie basse d’un diamètre supérieur à la partie haute.

La toile conditionne les capacités de protection du parasol. Le grammage – ou épaisseur de la toile – va de 140 g/m² à 400 g/m².  Les plus économiques sont les plus minces et les plus performantes les plus épaisses. Le polyester, l’acrylique et le coton sont les matériaux les plus courants aussi bien pour les toiles rondes que pour les toiles carrées ou rectangulaires. Un indice de protection est normalement indiqué et qui doit être au minimum de 30 UPF mais qui peut aller jusqu’à 80 UPF pour les toiles de bonne qualité.

Généralement destiné à être placé entre deux transats, le parasol classique montre ses limites pour suivre la course du soleil dans la journée.

Le parasol déporté

Outre la variété de ses formes, de ses dimensions et de ses coloris, le parasol déporté – qu’on appelle aussi parasol à pied excentré –  a l’avantage d’être modulable pour couvrir le plus efficacement possible la surface qu’il est censé abriter. Il est de plus grande taille que le modèle classique et le déport de la toile donne un espace ombragé bien plus important qu’avec un parasol classique. Le pied décalé par rapport à la toile permet son déplacement selon les exigences et il n’est pas besoin de prévoir un trou dans la table de jardin.

Que ce soit un parasol déporté 3X3 ou 3X4, il existe au moins trois systèmes d’ouverture :

• le push-pull : c’est le principe du parapluie
• la manivelle : procédé simple qui permet d’ouvrir et de fermer en un tournemain. Elle convient bien aux parasols lourds et d’envergure étendue.
• La poulie : plutôt inesthétique mais indiscutablement fonctionnel, ce système est facile à réparer car situé à l’extérieur et bien visible

Le principal atout du parasol déporté est qu’il est ajustable pour mieux se protéger des rayons du soleil. Pour ne pas être gêné par le soleil, certains modèles ont un auvent réglable à 360° de sorte que, ajouté à l’inclinaison verticale, l’orientation du soleil ne pose aucun désagrément sur l’ombre portée. Ainsi, le parasol déporté a la capacité d’accueillir beaucoup plus de personnes sous son ombrage qu’un parasol classique. Il faut mentionner que la toile du parasol déporté comporte généralement une ventilation au sommet de la toile, détail technique qui s’avère particulièrement utile quand la chaleur est à son comble.